Koumassi

Koumassi

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L’usine de Koumassi est la première implantation des Brasseries du Cameroun. La doyenne des cinq usines de la SABC. En 1948, elle ambitionnait d’approvisionner le Cameroun entier. C’est l’époque de la Beaufort, la plus ancienne bière, de la fermentation classique, où le processus de fabrication peut prendre deux mois. C’est un milieu clos qui entretient le mystère de l’originalité en cette période fort perturbée d’avant les indépendances. Mais une fois le produit consommé, les populations découvrent un breuvage nouveau.

L’usine évolue à un rythme effréné. Au point où, entre 1985 et 1986, on envisage sérieusement de passer à 6 millions d’hectolitres par an. Projet qui s’accompagne de plusieurs innovations technologiques : arrivée de la technique du Multiblender, consistant à brasser à haute densité ; agrandissement de la salle à brasser ; changement de calibre des chaudières ; fermentation effectuée dorénavant outdoor, avec des cuves calorifugées de 2 000 hectolitres, contrairement aux petites cuves de 600 hectolitres implantées naguère dans les chambres froides. C’est l’ère de la fermentation accélérée.

L’évolution scientifique et technologique sera freinée par la crise des années 90. La production globale chutera à 3,5 millions d’hectolitres. Heureusement, la bourrasque passée, la technologie viendra remettre Les Brasseries et l’usine de Koumassi sur les rails de la croissance.

En 2017, les usines de Douala (Koumassi et Ndokoti) ont produit 1 891 499 hectolitres de bière, 1 080 962 hectolitres de boissons gazeuses et  128 765 hectolitres d'alcools-mix,  avec huit chaînes d’embouteillage.